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Biocarburant humain : du biodiesel pourrait être produit à partir de graisse humaine

Les chercheurs rivalisent d’ingéniosité pour essayer de trouver le biocarburant miracle qui balaierait petit à petit le pétrole Un homme d’affaires norvégien Lauri Venoy va plus loin et se penche sur l’humain ! Jusqu’à présent, le biodiesel norvégien était fabriqué à partir d’huiles de cuisson usées et d’huiles de poisson. Venoy souhaite produire du biocarburant à partir des tissus gras humains issus des nombreuses opérations de liposuccion effectuées tous les ans aux États-Unis. Il affirme que le biodiesel produit à partir de la graisse humaine serait une véritable énergie renouvelable révolutionnaire. L’entreprise de Lauri négocie en ce moment avec plusieurs centres hospitaliers pour constituer ses stocks. Venoy a récemment obtenu d’un hôpital de Miami le droit de récupérer 11 500 litres de graisse humaine par semaine : il en découlerait ainsi 10 000 litres de biodiesel. Le seul bémol : la législation américaine qui prévoit l’incinération des déchets de liposuccion. Mais Venoy n’en restera sûrement pas là ! Interviewé par le quotidien Dagens Næringsliv, Lauri Venoy a déclaré avec humour « qu’il serait peut-être opportun de demander aux gens de manger plus afin de produire davantage de matière première permettant la fabrication de ce carburant. » Il faut savoir que plus de 60% des habitants des États-Unis ont un surplus de poids. Selon les statistiques de la Société américaine des chirurgiens plasticiens, plus de 323 000 liposuccions ont été pratiquées en 2006 aux Etats-Unis Une chose est sûre : ce biocarburant ne risque pas de manquer de matière


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Québec : le boeuf va finir en biocarburant !

 

Au Québec les producteurs de boeuf souhaitent utiliser les restes de leurs animaux morts dans un but bien précis : en extraire du biocarburant et des fertilisants. Par un procédé d’hydrolyse thermique qui détruit même les prions responsables de la maladie de la vache folle, les matières résiduelles des bovins se déclinent en trois sous-produits : un biocarburant (20 % du total) et deux fertilisants. Le projet a déjà été soumis pour approbation au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le prix de la construction de l’usine envisagée : 65 millions de dollars. Elle devrait fournir ses premiers litres de biodiesel dès le printemps 2010. Michel Dessureault, le président de la Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ), a évoqué cette usine avant-gardiste devant la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois (tenant ses audiences nationales à Québec). La FPBQ a conclu un partenariat avec une entreprise américaine, Changing World Technologies (CWT) qui convertit des restes de dindes en biodiesel à Carthage (Missouri). CWT pourrait financer la moitié du projet et une aide gouvernementale est sollicitée. Michel Dessureault a indiqué que les sous-produits d’abattage et les carcasses d’animaux morts à la ferme sont totalement recyclables !


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Etats-Unis : du biocarburant produit à partir de fructose ou de glucose

Aux Etats-Unis des chercheurs de l’Université de Wisconsin-Madison ont trouvé une méthode innovante de production d’un liquide qui serait un excellent carburant vert. L’éthanol qui présente des défauts (faible densité énergétique, miscibilité dans l’eau et pollution) fait pâle figure à côté de ce nouveau biocarburant Pour lutter contre ces défauts, BP a établi d’ailleurs un vaste programme de recherche sur le biobutanol Le carburant vert novateur en question est le dimethylfuran, un liquide insoluble dans l’eau : il a une densité énergétique équivalente à celle de l’essence. Il est ainsi possible de transporter la même quantité d’énergie dans le même volume sans précaution supplémentaire. C’est à partir de fructose ou de glucose que le dimethylfuran est produit. L’équipe de scientifiques a trouvé un procédé catalytique afin de le produire simplement et efficacement. Les stations-service ne sont pas encore prêtes à accueillir du dimethylfuran : de nombreuses études doivent être effectuées pour déterminer la capacité d’industrialisation de leur technique, son coût et son impact global sur l’environnement.
 


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Le chocolat, un bon biocarburant !

Un camion fonctionne grâce à un biocarburant au chocolat ! En effet, une technique novatrice permet de transformer les déchets de fabrication du chocolat en biocarburant ! Le 23 novembre 2007, ce camion gourmand partira de Poole (côte sud de l’Angleterre) pour se rendre à Tombouctou pour une mission humanitaire au Mali. Une fois arrivé, il déchargera une petite unité de production de biocarburant en partenariat avec l’ONG locale nommée MFC (son site Internet http://www.malifolkcenter.org AndyPag l’un des deux organisateurs du voyage, précise : « Les résidus du chocolat étaient normalement utilisés dans les champs. Mais, maintenant, ils servent comme essence biologique. Ce nouveau carburant fabriqué dans le nord de l’Angleterre par Ecotec est le résultat de la transformation des déchets de fabrication du chocolat, transformés en bio-éthanol et mélangés avec une huile végétale pour donner naissance à un biodiesel Cela montre qu’il existe des biocarburantsqui ne sont pas nuisibles pour l’environnement et qu’il n’est pas nécessaire de convertir les moteurs diesel classiques pour les utiliser. Seule ombre au tableau, les gaz d’échappement ne sentiront pas le chocolat ! ».
Le chocolat ? A consommer !


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Du lisier de porc pour produire du biocarburant !

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Les chercheurs se creusent la tête : ils souhaitent trouver les matières premières idéales pour produire du biocarburant alternative à l’énergie fossile. Et le résultat peut être parfois surprenant. La preuve : Stéphane Godbout, chercheur canadien spécialisé dans l’ingénierie de l’environnement agricole à l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), réalise des travaux de recherche sur les stratégies d’élevage et de gestion des déjections animales principalement dans le domaine des rejets des systèmes de production animale tels les émissions de gaz et d’odeurs. Du coup, il a eu l’idée de transformer du lisier (urines et excréments) de porc en biocarburant !
Le fonctionnement est le suivant : le liquide est séparé du solide après décantation et centrifugation. Le solide uniquement est alors récupéré et passe par la pyrolyse (procédé de chauffage sans oxygène). Résultat : il est possible d’utiliser le liquide huileux qui en ressort comme biocarburant et d’obtenir aussi du charbon (combustible) ! Le tour est joué ! Les moteurs à combustion traditionnels sont alors alimentés par ce biocarburant mélangé avec un peu de diesel. Le prochain objectif de Stéphane Godbout : appliquer ce procédé à d’autres types de déchets agricoles (carcasses animales, déchets végétaux, autres lisiers) afin d’améliorer le bilan global des systèmes agricoles et de diminuer la quantité ­­­­de déchets engendrés par les activités dans les fermes. Par contre, le chercheur met en avant que ce biocarburant ne sera pas produit en masse. Il explique : « On a un problème de volume. Il n’y a pas assez de lisier pour combler l’ensemble du marché en biocarburant. Le seul marché possible est celui des coopératives. Pas les grandes pétrolières. » Retrouvez toutes les informations sur le site Internet de l’IRDA www.irda.qc.ca
Dans ce contexte de hausse du prix du pétrole, le porc est une poule aux yeux d’or, qui l’eût cru !
Stéphane Godbout
Du lisier de porc pour produire du biocarburant !


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Japon : du biocarburant à partir des baguettes

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Soucieux de préserver l’environnement, le gouvernement japonais va tenter de recycler les baguettes en bois, en biocarburant L’objectif du ministère de l’agriculture est de récupérer les quelques 25 milliards de baguettes jetables utilisées dans les restaurants et les supermarchés pour en extraire ensuite le bois (90% de bambou) et ainsi le transformer en bioéthanol Une idée ingénieuse qui consiste a recyclé les 90 000 tonnes de bois qui finissent chaque année à la poubelle. Le gouvernement va d’ailleurs mettre en place des containers à la sortie des restaurants et des superettes pour récupérer ce nouvel or noir. On Nems l’initiative


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Biocarburant au Japon : le saké donne des idées !

Au Japon l’alcool de riz appelé saké est très apprécié. Le degré d’alcool est compris entre 15 de 20°. Les Occidentaux aiment bien aussi boire leur petit verre de saké au restaurant. Et bien sachez qu’un jour les Japonais pourraient faire carburer leur auto avec de l’alcool de riz, ce dernier pouvant être proposé dans les stations-service ! En fait, il ne s’agirait pas bien sûr du saké pur et dur à la pompe que vous connaissez : l’éthanol serait conçu à partir du riz ! A 200 kms au nord de Tokyo le gouvernement et l’université de Tokyo ont lancé un projet important d’une durée de trois ans : d’ici 2012, obtenir du biocarburant à base d’alcool de riz et 100% japonais. Yasuo Igarashi, le professeur qui mène ce projet, invite les agriculteurs locaux à apporter leurs grains de riz (coques ou brisures) non utilisés dans un centre de fermentation créé spécialement. Une Ford Focus fonctionnant à l’E85 a même été importée d’Angleterre pour qu’ils puissent développer et tester le biocarburant. Les Japonais ont oublié la polémique : les rizières asiatiques étaient accusés de rejetter du méthane et de participer ainsi au réchauffement climatique…
Actuellement, un kilo de riz produit un demi litre d’éthanol. Ce résultat pourrait s’améliorer prochainement. Pourquoi le Japon veut absolument développer ce biocarburant ? C’est une solution pour remédier à sa dépendance trop forte en pétrole provenant de l’étranger. Il doit faire face à la hausse du prix du pétrole. Et il souhaite respecter le protocole de Kyoto et maîtriser ses émission de CO2. De nombreux champs ne sont pas exploités dans le pays du soleil levant : les organisateurs envisagent d’engager plus de 10 000 personnes pour se retrousser les manches. Le carburant sera produit en masse et sera au final un peu moins cher que l’essence traditionnelle. Il permettra également une baisse des émissions de CO2. L’électricité qui représentait pour le Japon la meilleure alternative au carburant fossile, est délaissée au profit de l’alcool de riz !


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Quel est le lien entre le biocarburant et le whisky en Ecosse ?

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En fait, au sein de l’université Napier d’Edimbourg, des chercheurs ont réussi à concocter un biocarburant pas comme les autres : il a été fabriqué à partir des deux principaux sous-produits issus du processus de production du whisky transformés en butanhol.

Ces sous-produits sont les suivants : le «pot ale», le liquide présent dans les alambics de cuivre suite à la 1ère distillation, et le «draff», les restes des céréales utilisées. Ils servent ainsi de base à la production du butanol qui peut être ensuite utilisé comme combustible.
Il s’agit de l’équipe de chercheurs travaillant au Centre de recherche sur les biocarburants de l’université Napier d’Edimbourg, dirigé par le professeur Martin Tangey. Ils ont déposé un brevet pour cette découverte cette semaine.
Ils se sont consacrés à ce projet novateur pendant deux ans ! Le coût de ce programme de recherche ? 260 000 livres (financé par le programme de Scottish Enterprise’s « Proof of Concept »).
Et en plus les véhicules n’ont pas besoin d’être modifiés pour fonctionner avec ce nouveau carburant alternatif insolite (5% à 10% de biocarburants mélangés à de l’essence ou du gazole).
Nous ne voulons pas savoir comment les scientifiques ont fêté cette trouvaille !


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Biocarburant : la levure modifiée génétiquement !

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Des chercheurs du MIT et du Whitehead Institute ont souhaité mettre au point un procédé innovant pour produire davantage d’éthanol. Pourquoi ne pas s’intéresser au génome de la levure utilisée pour la fermentation de plantes ou du maïs lors de l’élaboration de l’éthanol ? Explication : au cours de la production, le taux d’éthanol devient toxique pour la levure. L’équipe de Gregory Stephanopoulos a alors décidé de manipuler le génome de la levure afin qu’elle soit plus résistante. Ils ont ainsi modifié l’expression de plusieurs gènes. Ce sont les facteurs de transcription des gènes au lieu des gènes eux-mêmes qui ont été visés. Résultat : la modification de la levure permet de produire 50% d’éthanol en plus qu’une levure normale en l’espace de 21 heures. Ils sont forts ces chercheurs !


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Les pelures d’orange comme carburant du futur ?

Les pelures d’orange n’ont guère de chance à la cuisine. Mise à part une utilisation en zeste ou, occasionnellement, en pot-pourri, elles ne sont pas recommandées pour le compost et terminent généralement avec le reste des déchets ménagers. Pour éviter de les gâcher, les scientifiques ont peut-être la solution : en faire du carburant.
Le professeur James Clark, de l’université de York, affirme en effet avoir développé une méthode révolutionnaire permettant de produire du biocarburant à base de pelures d’oranges. Selon lui, elles contiendraient en effet une molécule qui, extraite et liquéfiée, pourrait faire office de source d’énergie. En utilisant des micro-ondes dans son laboratoire, il aurait ainsi prouvé le potentiel de ses pelures.
« Les pelures d’oranges sont un exemple parfait de ressources gâchées. Au Brésil, le premier producteur mondial de jus d’orange, la moitié de l’orange est jetée après extraction du jus. Cela correspond à 8 millions de tonnes par an de pelures qui pourraient être utilisées pour fabriquer des carburants », explique-t-il. Pour Clark, dont les recherches sont subventionnées par le Brésil et l’Espagne, une fabrication à grande échelle pourrait approvisionner de nombreuses régions du monde. Partout où se trouvent des oranges